Le monde va-t-il s'améliorer?

Depuis le 20e siècle, un grand débat traverse la philosophie entre les modernes et les postmodernes. Qui sont-ils? Les modernes croient au progrès, en la capacité de l’homme à s’améliorer et à rendre le monde meilleur. Malgré l’état du monde, ils pensent qu’il nous sera possible d’améliorer cette réalité notamment grâce à la science et à l’éducation et qu’il ne faut pas désespérer des êtres humains.

Les postmodernes, au contraire, estiment que tout est absurde, que le monde n’a pas de sens et qu’il ne sert plus à rien d’essayer de rendre le monde meilleur, puisqu’il est perdu. Après les guerres et toutes les horreurs présentes dans le monde, ils n’ont plus d’illusion.

Chaback est allé à la rencontre des jeunes d’aujourd’hui pour savoir laquelle de ces visions est la leur actuellement.

Chaback: Salut, as-tu l’espoir que le monde s’améliore? Si oui, comment?

Alexis, 18 ans: Avec les évolutions actuelles, que ce soit au niveau des pensées, des technologies et des méthodes, de plus en plus de solutions vont être découvertes et le monde ne pourra que s’améliorer.

Nathan, 21 ans: Alors oui, je pense que le monde peut s’améliorer. A force de tout voir se détériorer autour de nous les gens commencent à réagir, devenir plus responsables… enfin j’espère, sinon on est foutus!

Louana, 22 ans: Je pense qu’il y a des chances que l’état de la nature s’améliore, parce qu’elle survit et se modifie depuis des milliers d’années. Par contre, la société va sûrement empirer, parce qu’il y a trop d’enfants gâtés qui ont pris l’habitude d’avoir la vie facile.

*Louis, 25 ans: L’espoir, on l’a tous. Il faut être réaliste. L’espoir du monde ne dépend pas seulement de nous. Je ne peux pas sauver le monde. Tout le monde devrait faire un effort, mais c’est impossible. Tu peux oublier.

*Killian, 16 ans: Le monde va très bien! Les gens disent qu’ils vivent dans un monde pourri, mais il faut qu’ils ouvrent les yeux! (Moi, je vais bien, alors le monde va bien.) Qu’ils arrêtent de dire ça. Pour avoir l’espoir, il faut avoir envie que les choses changent.

*prénoms d’emprunt.

On voit qu’il n’est pas toujours facile de se positionner sur cette question! Entre envie de profiter de la vie le plus possible sans trop réfléchir, espoir dans les technologies ou encore constat pénible de notre impuissance, les jeunes sont partagés…

Et Jésus, alors?

Au-delà des visions modernes et postmodernes, il semble que Jésus nous propose une troisième voie radicalement différente, tant des modernes avec leur foi en l’homme que des postmodernes dans leur désillusion. En effet, toute la Bible nous appelle à mettre notre confiance en Dieu.

Dans Deutéronome 30:19-20 par exemple: «Je place devant vous la vie et la bénédiction d’une part, la mort et la malédiction d’autre part. Choisissez donc la vie afin que vous puissiez vivre, vous et vos descendants. Aimez le Seigneur votre Dieu, obéissez-lui, restez-lui fidèlement attachés: c’est ainsi que vous pourrez vivre et passer de nombreuses années dans le pays que le Seigneur a promis de donner à vos ancêtres Abraham, Isaac et Jacob.»

Il est dit aussi dans le Psaume 34:9: «Eprouvez et constatez combien le Seigneur est bon. Heureux l’homme qui a recours à lui!»

Jésus nous le dit: «Sans moi vous ne pouvez rien faire»; c’est seulement en restant connectés à lui que nous pouvons porter du fruit et rendre le monde meilleur (Jean 15:5). Placer sa confiance en l’homme n’est pas une solution fiable, parce que, seuls, nous sommes bien faibles! Je dirais: cherchons à comprendre ce que Dieu est en train de faire autour de nous, afin de collaborer à ses œuvres et d’être des instruments entre ses mains. Et il nous promet qu’un jour, il séchera toutes larmes de nos yeux. Il n’y aura plus ni mort, ni deuil, ni lamentations, ni douleurs (Apocalypse 21:4).

Que faire en attendant?

C’est à nous, enfants de Dieu, d’agir pour manifester l’amour de Dieu et apporter la lumière de son Royaume sur Terre. Jésus nous appelle à être ses témoins et à faire des disciples (Matthieu 28:18-20) et il nous dit que, toutes les fois que nous aidons l’un des plus petits d’entre nous, c’est à lui que nous le faisons. (Matthieu 25:40). Il nous a donné son Esprit (Actes 2) pour nous aider dans ces tâches et nous donner de la force. C’est une promesse à laquelle nous pouvons nous accrocher pour avancer dans le monde qui est le nôtre!

Yasmine Winz