Le chanteur du groupe Papa Roach transformé par Christ

Scoop
Jacoby Shaddix, chanteur américain né en 1976, est principalement connu comme chanteur du groupe de metal Papa Roach (nom dérivé de celui de son grand-père). Il a vécu une enfance difficile; en effet, il n’a que six ans lorsque ses parents divorcent et il ne voit plus son père durant des années. Il vit mal cet événement. Adolescent, il commence à consommer de la cocaïne et à boire.

Au lycée, il décide de former un groupe avec trois autres copains. Ce sont les débuts de Papa Roach, qui connaîtra de nombreux changements de musiciens. Jacoby est le seul rescapé du groupe originel. A vingt ans, il épouse Kelly, sa petite amie du lycée, avec laquelle il a toujours entretenu une relation difficile à cause de ses excès d’alcool. Ils ont trois fils de douze, dix et un an. Jacoby a récemment arrêté l’alcool pour sa famille à laquelle il est très attaché et qu’il emmène souvent avec lui en tournée. Il regarde les photos de ses enfants avant chaque concert afin de se donner une motivation supplémentaire. Jacoby a de nombreux tatouages. Il a écrit plus de huitante chansons.

Résumé d’une interview du nouveau Jacoby réalisée par son ami Jason

Jason: Parle-nous un peu de ta vie…
Jacoby: Je viens d’une famille brisée, avec un père vétéran de la guerre du Viêtnam qui ne s’en est jamais remis. Il a fini par nous quitter. Ma mère s’est remariée et je n’étais vraiment pas sympa avec mon beau-père; pourtant, celui-ci persévérait à me témoigner beaucoup d’amour, de même que sa famille. J’en suis reconnaissant aujourd’hui! Dieu a changé ma famille, ils se sont tous fait baptiser!
Vers seize ans, je me suis donné à la musique avec des copains; on a beaucoup travaillé. Encore tout jeune, on a eu assez de succès pour signer avec une grande compagnie de disques et on s’est envolés pour devenir des rock stars, avec tout ce que cela comporte: limousines, jets, fêtes, alcool, drogues… un style de vie complètement fou. C’était un endroit très sombre.

Jason: Et pourtant, il fallait tenir sur scène, avec le succès qui perdurait: deux Grammy Award, nomination à MTV Music-Video, quinze millions d’albums vendus, cinq fois au Top5; tu as joué devant trois cent cinquante mille personnes en un seul concert…
Jacoby: Ce succès devenait ingérable. Sitôt dans ma loge, je vidais des bouteilles. J’étais vide, brisé. Rien ne pouvait combler ce vide, ni l’alcool, ni les drogues, ni l’argent. Je me brûlais avec des cigarettes, je me coupais, je broyais du noir et j’avais des pensées suicidaires. J’étais complètement désespéré, brisé et perdu, malgré le succès et tous les fans qui venaient me saluer.

Jason: Pour essayer de devenir sobre et de combler ce vide, tu as cherché dans le mysticisme oriental, l’agnosticisme, le bouddhisme…
Jacoby: Rien n’y faisait, je sombrais de plus en plus dans l’alcool. Un jour que je travaillais sur un CD en studio, alcoolisé, mon frère passe et me demande: «Qui es-tu? J’te connais plus…» (pleurs) Ma femme me l’avait déjà dit, le groupe aussi, mais cette fois, ça a fait le déclic et ça m’a rendu désespéré jusqu’à vouloir changer. J’ai crié à Dieu: «J’ai essayé, mais je n’y arrive pas. Je tombe toujours plus bas. Sauve-moi!» Je ne savais même pas à qui je m’adressais, mais ça a été un tournant dans ma vie, parce que j’étais déterminé à ce que ça change. J’ai cheminé avec toi, Jason, et avec d’autres chrétiens que Dieu a mis sur ma route; je faisais du jogging avec toi sans même savoir que tu étais pasteur. Je ne savais pas qui était Dieu, Jésus, je n’avais pas d’idées préconçues.

Jason: Je me souviens quand tu m’as téléphoné le 31 décembre 2012 assez désemparé (cela faisait neuf mois que tu étais sobre)… Raconte-nous!
Jacoby: Pour la première fois depuis très longtemps, je n’avais rien bu à Nouvel-An et je ne savais pas quoi faire. Tu m’as proposé d’aller courir, tu m’as parlé de Jésus, comment il a renversé les tables dans le temple… et ça m’a plu de voir que Jésus n’était pas seulement doux! Après des explications et ton cercle dessiné dans le sable avec une croix au milieu, je t’ai arrêté et t’ai dit: «Je suis dedans, je veux suivre Christ à cent pour cent.» C’était la meilleure décision de ma vie! Et voilà Jason qui me dit: «Ah! d’accord, on continue… et il part en courant!»

Jason: Je ne savais pas quoi dire ou faire, alors j’ai couru…
Jacoby: Quand je l’ai rejoint quinze minutes plus tard à la voiture, je lui ai crié: «Je viens de confesser l’éternité par Jésus-Christ, la trajectoire de ma vie vient de changer et toi tu pars en courant?»

Jason: (rires) On a ensuite parlé et prié ensemble. Gloire à Dieu!

Sources: site internet Wikipédia et http://vimeo.com/92498019