Vous pouvez également faire une recherche par mot clé. Une fois le texte entré dans le champ, tapez le bouton "Enter" de votre clavier.

Edito 103 - Harry Potter

Harry Potter est le héros d’une série de livres pour enfants. Il est orphelin. A l’âge de onze ans, sa vie va changer parce qu’il est invité à suivre les cours d’une école bien particulière, l’école de sorcellerie Poudlard. Chacun des sept livres de la série (dont trois encore à paraître) raconte une année du jeune Harry dans cette étrange école. Harry Potter, c’est aussi l’histoire de son auteur, J.K. Rowling, une Ecossaise jusqu’ici totalement anonyme et qui a connu un succès foudroyant du jour au lendemain, alors qu’elle était dans la situation difficile de mère célibataire, sans revenu assuré. Harry Potter, c’est enfin un véritable phénomène de société: 576 000 pages Internet, des millions d’exemplaires vendus, plus de vingt traductions, à tel point que les livres commentant Harry Potter deviennent des best-sellers eux-mêmes...

Evidemment, autant de succès pour une série traitant de magie et destinée aux enfants a suscité des réactions. Certains applaudissent des deux mains; il est même question d’utiliser une cathédrale comme lieu de tournage du film tiré du premier tome des aventures de Harry Potter. D’autres, chrétiens, dénoncent, accusant Harry Potter de pousser les enfants vers la magie ou le satanisme. L’auteur, elle, dément fermement, traitant de “fous” ceux qui penseraient une chose pareille de ses livres. En Angleterre, une plainte a été déposée par des parents d’élèves contre la lecture en classe de Harry Potter. Ce numéro de Chadrak propose un tableau aussi complet que possible du cas Harry Potter: résumés, analyses et commentaires, alternatives, etc.

Il apparaît pourtant clairement que la lecture de Harry Potter est malsaine. On ne peut pas jouer avec la magie, les sorts et les démons sans devoir en porter les conséquences d’une manière ou d’une autre. On sait que les enfants ont de la peine à distinguer entre réalité et fiction et qu’ils risquent bien de se prendre au jeu de la “magie” de Harry Potter. On peut enfin se demander d’où vient l’inspiration subite de l’auteur, qui reconnaît que le personnage de Harry Potter lui est “apparu complètement formé” lors d’un voyage en train entre Londres et Manchester. La réalité, c’est que l’on n’a pas à jouer les inquisiteurs; notre rôle n’est pas de brûler les livres de Harry Potter, et encore moins leurs lecteurs. D’ailleurs, cela ne changerait pas grand-chose au problème.

Le livre des Actes nous propose un intéressant exemple; Ephèse était une ville dont les habitants s’adonnaient à la magie et possédaient un grand nombre de livres sur le sujet. Lorsque Paul a annoncé l’Evangile aux Ephésiens, ils ont eux-mêmes décidé de brûler leurs ouvrages (Actes 19:19), parce qu’ils se sont rendu compte qu’ils avaient trouvé en Jésus une espérance tellement meilleure. Il me semble que nous avons là une clé en réponse à Harry: Jésus est la réponse, la vérité, celui qui vient combler nos besoins réels. Présentons-le-lui au travers de nos vies et laissons les gens choisir entre le Roi des rois et un petit bonhomme de fiction...

Joël Cornuz

dossiers-chaback-titre
Dossiers Chaback : Dieu en action
Dossiers Chaback : eglise
Dossiers Chaback : Famille et relations
Dossiers Chaback : Faits de société
Dossiers Chaback : Médias
Dossiers Chaback : Musique