Vous pouvez également faire une recherche par mot clé. Une fois le texte entré dans le champ, tapez le bouton "Enter" de votre clavier.

Interview d'un ministère de guérison

Interview de Jean-Luc Trachsel. En savoir plus sur le ministère de guérison...

Chaback: Comment es-tu entré dans l’onction de guérison?

Jean-Luc Trachsel: Enfant déjà, avec mes parents qui ont été un modèle pour moi, j’ai eu des contacts avec divers serviteurs de Dieu qui ont laissé une empreinte en moi, un désir de vivre le royaume de Dieu. C’est surtout Reinhard Bonnke qui m’a marqué par cette passion pour les âmes perdues, à côté de tous les livres de réveil que j’ai lus; tout cela a orienté ma vie dans cette direction.

Ch.: Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui débute dans cette onction? Comment y entrer?...

J-L. T.: Quand on permet à Dieu de se manifester, il le fait! Il s’agit donc d’annoncer l’Evangile, de faire notre part (comme imposer les mains aux malades) et ensuite, avec foi, de laisser le Saint-Esprit confirmer la Parole.

Ch.: … et comment grandir dans l’onction de guérison?

J-L. T.: Je n’aime pas tellement ce terme d’«onction de guérison»; la Bible parle plutôt du «don de guérisons et du Saint-Esprit qui confirme la prédication de l’Evangile». Pour grandir, il suffit d’obéir à la parole de Dieu et de développer fidèlement, contre vents et marées, ce qu’il nous confie. Le fait d’être en contact avec des ministères qui ont développé ce côté évangélisation/guérison va aussi être formateur. Celui qui sert un tel ministère va récolter des fruits.

Ch.: Avec la guérison, nous touchons des personnes. Comment fais-tu pour communiquer la foi sans tomber dans la présomption?

J-L. T.: J’évite les discours triomphalistes, je mets l’accent sur la foi en Dieu et dans sa Parole et pas dans des expériences ou des témoignages. Je veille aussi à exercer ce ministère avec beaucoup de compassion pour les malades. Et puis, le fait que tout le monde n’est pas guéri nous garde humbles; l’humilité me garde de la présomption.

Ch.: Comment gères-tu les non-guérisons (pour toi, pour les malades et pour le public)?

J-L. T.: Je n’ai pas de réponse à la non-guérison, mais je crois à la parole de Dieu qui guérit et qui nous demande de prier pour les malades. La compassion revêt une importance primordiale pour les personnes qui ne sont pas guéries, de même que l’accompagnement que nous pouvons leur offrir.

Ch.: Pour toi, la de guérison va-t-elle automatiquement de pair avec l’évangélisation?

J-L. T.: L’œuvre du Saint-Esprit va principalement confirmer ce que nous prêchons; si nous ne prêchons que Jésus qui sauve, nous verrons des personnes venir au salut, et si nous prêchons Jésus qui sauve et qui guérit, nous verrons des gens sauvés et être guéris.

Ch.: Quels fruits vois-tu depuis plus de vingt ans?

J-L. T.: Je prie pour les malades depuis l’âge de seize ans. Mais c’est sûr que nous voyons de plus en plus de guérisons ces dernières années, et également plus de gens qui viennent au salut. Il y a une plus grande faim et soif de Dieu… et Dieu y répond en confirmant sa Parole.

Ch.: As-tu une dernière pensée?

J-L. T.: J’aimerais souligner l’importance de garder les yeux fixés sur Dieu et sur sa Parole, d’en rester à l’œuvre de la croix et de compter sur Dieu pour que sa puissance se manifeste parmi nous. Avec cette puissance manifestée, nous n’aurons plus besoin de la remplacer par des artifices ou des enjolivures.

Interview réalisé par Anne Kreis

dossiers-chaback-titre
Dossiers Chaback : Dieu en action
Dossiers Chaback : eglise
Dossiers Chaback : Famille et relations
Dossiers Chaback : Faits de société
Dossiers Chaback : Médias
Dossiers Chaback : Musique