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La pensée de Dieu pour la sexualité

La sexualité, tout le monde en parle aujourd’hui. Elle est revendiquée comme un droit, un besoin, une liberté acquise… pourtant bien peu sont ceux qui témoignent d’un épanouissement plein et serein dans ce domaine de leur vie. Face à tout ce qui se dit ou qui se montre, prenons le temps de regarder quelques éclairages de la parole de Dieu.

La Bible nous dit que Dieu a créé l’être humain à son image, qu’il l’a créé homme et femme (Genèse 1:27). Lorsqu’un enfant naît, nous ne l’emmenons pas chez un psychologue pour déterminer s’il est une fille, un garçon ou même autre chose. Non, nous le savons tout de suite, car nous sommes fait différents selon que nous sommes garçon ou fille. En fait, ces différences ne s’arrêtent pas seulement aux organes génitaux, mais concernent tout notre être. Notre force musculaire, la répartition des graisses dans le corps, notre pilosité sont différentes. De même l’organisation de notre cerveau et notre psychisme sont différents. Cela a été voulu par notre Créateur pour que nous soyons complémentaires, c’est-à-dire des partenaires, des vis-à-vis, égaux en valeurs et en dignité avec des rôles et des attributions différentes (Genèse 2:18). Ceux qui refusent cette évidence au nom de l’égalité des sexes n’ont qu’à demander aux hommes de donner le sein aux bébés! Lorsqu’il nous a créés, Dieu nous a créés sexués, c’est-à-dire homme ou femme. Et c’est l’homme et la femme ensemble qui sont à l’image de Dieu, pas seulement l’un ou l’autre. Au temps de la création, l’homme et la femme se tenaient ensemble, nus, et sans gêne devant Dieu parce que recouverts de sa gloire (Genèse 2:25).

Tout comme nous avons été créés par lui, la sexualité a été créée par lui et il a dit que tout ce qu’il a créé était bon. La sexualité fait donc partie de ces bonnes choses voulues par Dieu pour l’homme et la femme et qui ont été abîmées par la venue du péché dans le monde.

Comment une bonne chose peut-elle devenir négative?

Si je pose la question: «Le feu est-il une bonne chose?» On me répondra: «Oui… non… en fait cela dépend.» Eh bien oui! cela dépend s’il me réchauffe ou s’il est en train de tout détruire, autrement dit cela dépend du lieu où il a été allumé. S’il est en train de consumer la moquette au milieu du salon, il faut réagir vite avant que toute la maison brûle. Tout comme la cheminée est conçue pour accueillir le feu dans la maison en toute sécurité, Dieu a prévu un lieu pour exprimer la sexualité dans les meilleures conditions. Ce cadre protecteur est fait d’amitié, d’amour et d’engagement réciproque. Il est connu et non secret, il est aussi exclusif. Dans toutes les époques et dans toutes les civilisations, ce cadre existe et nous lui donnons le nom de «mariage»!

Dans ce contexte, la sexualité va pouvoir s’exprimer, se corriger, être restaurée et grandir dans le respect et le dialogue des époux. Lorsqu’un homme et une femme s’unissent en s’engageant, ils expriment quelque chose de l’image de Dieu. Du Dieu créateur et aussi du Dieu qui fait alliance avec son peuple et qui se donne pour l’Eglise (Ephésiens 5:23-32). Cette image est belle et précieuse, et c’est parce que la sexualité est une chose précieuse, donnée par Dieu, que le diable fait tous ses efforts pour la salir et empêcher les hommes et les femmes d’en jouir sainement. L’une de ses stratégies est de détruire la beauté de la sexualité par des agressions de toutes sortes sur les enfants et les adolescents. Celles-ci peuvent être le fait d’adultes malveillants ou de représentations faussées de ce qu’est la sexualité au travers de revues ou de vidéos pornographiques. Les conséquences pourront être alors de considérer comme sale tout ce qui touche à la sexualité et d’en éprouver du dégoût, ou bien de banaliser son caractère précieux et de proposer comme normale une recherche d’expériences multiples sans le désir de s’engager et de construire une relation durable. Une autre stratégie est de mentir sur les conséquences du non-respect du cadre proposé par Dieu.

Alors qu’elles sont présentées comme la norme d’aujourd’hui dans notre société, les relations sexuelles avant le mariage ne sont pas une bonne manière de s’y préparer, car le cadre protecteur pour bien vivre la sexualité n’est pas posé. Tout comme le feu allumé sur la moquette du salon, toute sexualité exprimée hors de ce cadre aura tôt ou tard de fâcheux résultats et la Bible nous en donne de nombreux exemples. La sexualité selon Dieu s’inscrit dans une relation d’amour et d’engagement réciproque. Elle ne crée ni l’un ni l’autre. Un drame vécu par beaucoup de jeunes est de rechercher ou d’accepter des relations sexuelles pour obtenir de l’amour. L’une des raisons de désirer ces expériences est le besoin d’amour que tous nous ressentons au fond de nous, mais que la sexualité ne peut pas combler. Celui-ci doit d’abord être rejoint par Dieu le Père qui, seul, peut nous combler de son véritable amour. Créée par Dieu pour refléter son image, la sexualité a aussi pour objectif la joie et l’épanouissement des époux. Inscrite dans l’intimité appropriée, elle devient un instrument privilégié de la communion, de la complicité et de l’amour que partagent les gens mariés. La Bible nous donne un écho de ce désir de pouvoir se donner pleinement à l’autre dans le livre du Cantique des cantiques, qui décrit les émois de deux amoureux. Nous y voyons toute l’importance de la tendresse, des égards mutuels et de la patience pour attendre le bon moment.

La sexualité est aussi le moyen que Dieu a choisi pour confier au couple, créé à son image, une partie de sa capacité de création en lui permettant de voir naître des fruits de son union; c’est la procréation. Eve était parfaitement consciente de ce privilège lorsqu’elle a mis un premier enfant au monde; elle a dit: «Avec l’aide de Dieu, j’ai fait un homme.» C’est la première création assistée! Il y en a eu bien d’autres depuis… Cette capacité suppose également une responsabilité, celle d’être prêt à offrir le meilleur cadre à l’enfant qui peut naître de toute relation sexuelle, et cela quels que soient les moyens de protection utilisés. En effet, la sexualité porte en elle un potentiel de vie voulu par Dieu qui va s’exprimer même si la relation ne se vit pas dans des conditions responsables. Si nous sommes tous sexués, nous ne sommes pas tous appelés, si nous désirons marcher selon la parole de Dieu, à vivre une sexualité active. Celle-ci va dépendre de la période de la vie dans laquelle nous nous trouvons et de la situation qui est la nôtre. Au vu de la pression sexuelle exercée partout dans notre société, nous avons à être déterminés, que nous soyons célibataires ou mariés, à exercer la maîtrise de soi qui est un fruit de l’Esprit saint en nous et à en demander l’aide à Dieu (Galates 5:22, 1 Corinthiens 7). Comme pour apprendre à marcher, vivre une sexualité épanouie ne se fait pas sans chuter et parfois se faire mal. C’est un cheminement qui prend du temps et qui fait partie du développement plus général de notre personnalité. Au fil des étapes, il y a place pour le pardon, demandé ou accordé, et pour accueillir la guérison de Dieu dans les domaines douloureux de nos vies qui nous empêchent d’être libres et de donner notre amour d’une juste manière.

Jean-Claude Kormann

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